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Interview Noir « J’essaie toujours de faire quelque chose de différent »

Interview Noir « J'essaie toujours de faire quelque chose de différent »

Dans le cadre de la première édition de notre événement SOUS-KULTURS au Belvédère à Namur, nous avons eu la chance d’interviewer Noir. Retrouvez des anecdotes intéressantes sur son parcours, son rapport à la musique et son évolution dans la scène drum & bass au sein de la structure Exert Records & Agency.

Interview

Quel est l’artiste qui t’a le plus influencé ?

En ce moment, mes inspirations viennent vraiment du Royaume-Uni, simplement parce que j’adore les sonorités. Au niveau des artistes, je dirais Latte et Simula. Ils m’inspirent beaucoup en ce moment.

Quel est ton dernier grand accomplissement dont tu as été fier ?

Dernièrement, j’ai connu un véritable essor au Royaume-Uni et j’en suis très reconnaissant. C’est une grande réussite pour moi. C’est aussi un plaisir de jouer à la Rampage chaque année. Les grands festivals et la reconnaissance au Royaume-Uni sont très bien pour moi.

Quel morceau a explosé et a tout changé pour toi ?

Bonne question. Je dirais qu’à l’époque où j’ai commencé, c’était « Button ». C’était un morceau très connu en Belgique. Mais je dirais qu’au Royaume-Uni, c’est « Foolish ». « Foolish VIP » aussi avec Pengo. Ensuite, j’ai fait « Euphoria », qui figure dans mon Noir’s flow 4. Et maintenant, j’ai aussi fait « Human » avec Doinkgod.

Quel serait le concert de tes rêves ?

En ce moment, je dirais Pukklepop en Belgique. C’est un très grand festival et j’aimerais y jouer un jour. Et aussi le Sportpaleis d’Anvers.

Que penses-tu de la scène drum & bass en Belgique ?

C’est un peu compliqué parce que je respecte ce que tout le monde fait en ce moment, mais il y a une nouvelle génération qui arrive. Et je n’en suis pas vraiment fan, ni du nouveau son. Ce sont des sons vraiment criards, mais je respecte leur style. Et il y a un engouement pour ce genre de musique en ce moment. Avant, c’était vraiment génial, même si je ne dis pas que ce n’est pas le cas en ce moment, mais ce n’est tout simplement pas mon style. Anvers est différent parce que tout le monde écoute du jump up.

Comment es-tu devenu DJ et producteur de drum & bass ?

J’étais vraiment accro à la musique. Quand j’ai découvert la drum & bass, je me suis dit : « Bon sang, qu’est-ce que c’est que cette musique ? C’est vraiment bien ». J’allais tout le temps à des soirées. J’avais l’habitude de produire de la musique sur mon téléphone portable avec FL Studio mobile. C’est une application mobile qui coûte environ 20 euros. J’ai commencé avec cette application, puis un ami à moi a acheté Ableton et j’ai pu l’essayer avec lui. Après, c’était sur mon PC pendant deux ans, mais c’était beaucoup trop compliqué et je n’aimais pas vraiment ça. Il faut beaucoup travailler pour que cela aboutisse à quelque chose. Puis, j’ai regardé quelques tutoriels et un jour, je me suis dit : « Je vais le faire ». J’en suis devenu vraiment accro. Et maintenant, je suis là.

Que signifie pour toi le nom de ton projet « Noir » ?

Je ne sais pas. C’est juste parce que j’aime vraiment les trucs sombres, les trucs bizarres et les trucs underground. Et j’ai pensé que le nom Noir était cool parce que j’essaie toujours de faire quelque chose de différent. Je pense qu’il est très important pour un artiste d’être différent. On n’est pas obligé de copier quelqu’un si on l’apprécie. Vous pouvez en tirer des leçons, mais restez vous-même. Faites ce que vous voulez, faites ce que vous ressentez.

Crédits d’image: Timothy Gillion.

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